Le projet s’implante dans une clairière à proximité d’une ZAC regroupant à terme 1000 logements. L’insertion dans le site préserve le paysage et les vues alentours. Plus qu’un élément de paysage, le végétal, qui est très présent dans les aménagements extérieurs, participe à la gestion des eaux pluviales, limite l’imperméabilisation et favorise le confort thermique extérieur. Le label végétal local permet la mise en place de strates paysagères adaptées au site et au climat. L’architecture bioclimatique s’appuie sur des choix volumétriques avec des jeux de toiture permettant l’implantation de sheds, la solarisation des façades offrent un confort visuel optimal (apport maximal de lumière naturelle, qualités des vues, contrôle de la lumière), un confort thermique passif tout en limitant les déperditions thermiques en hiver. Le confort thermique est conçu sur la base de (simulations) de la météo « futur 2050 » du GIEC. Ainsi le bâtiment bénéficie d’une isolation renforcée, de protections solaires extérieurs (casquettes au Sud et stores extérieurs), d’inertie (dalle en béton et cloisons en torchis associés à une sur-ventilation naturelle traversante et à des brasseurs d’air.
Les matériaux bio et géo-sourcées ont un poids de 243 kg/m² dont 147kg/m² pour les ouvrages en terre. Ce sont les terres-mêmes du site qui sont utilisées pour la conception des ouvrages suivants : mur porteur en bauge coffrée, isolation thermique en terre-paille, enduit en terre et cloisons en torchis. La provenance des autres matériaux est également prise en compte : le bois massif et la paille sont issus de la région. Les systèmes énergétiques renouvelables se composent d’une chaufferie à granulés de bois et 250 m² de panneaux photovoltaïques. Les appareils de la cuisine centrale sont choisis selon des critères de performance : hotte à jet de captation, optimiseur électrique…